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Point sur la question des sans-papiers

24.05.2007

Lors de la présentation le 22 mai 2007 de sa prise de position concernant la politique migratoire de la Suisse, Caritas réclame une réglementation plus généreuse quant au statut des ‘sans-papiers'. Outre cette problématique,  le directeur de l’organisation caritative suisse, Jürg Krummenacher, a souligné la politique d'intégration le durcissement de la politique d'asile et des étrangers et de l’asile.

Caritas a présenté son raisonnement en matière d’une réglementation des étrangers séjournant illégalement en Suisse, plus généralement appelés les ‘sans-papiers’: « la Suisse a un besoin de travailleurs peu qualifiés qui ne peut actuellement être couvert à cause de la nouvelle loi sur l’asile. La Suisse doit par conséquent autoriser la venue de travailleurs peu qualifiés d’Etats tiers si elle ne veut pas risquer que le problème des sans-papiers ne s’aggrave. La politique de l’isolement que l’on observe dans toute l’Europe, conduit à une augmentation de l’immigration illégale. Caritas s’engage aussi en faveur d’une régularisation conséquente des sans-papiers vivant depuis quatre ans au moins en Suisse ».

Le Conseil fédéral et les Canton ont toujours refusé d’entrer en matière en ce qui une régularisation en bloc ou par contingents des sans-papiers.

Exemple: Genève a besoin des sans-papiers mais les maltraite

Il y aurait désomais 7000 sans-papiers à Genève, qui reconnaît économiser ainsi "plusieurs centaines de millions". En effet, ce sont autant de crêches, EMS et hôpitaux qui n'ont pas besoin d'être subventionner parce que des sans-papiers acceptent de travailler pour 5-15 francs de l'heure, souvent sans compensation pour les jours manqués pour cause de maladie, sans vacances, sans garanties, à la merci d'une dénonciation. N'ayant pas le droit de louer un appartement, ils sont souvent trop nombreux à se partager une pièce et doivent accepter des conditions de logement et de travail inacceptables par crainte d'un risque de retour forcé. Ainsi, malgré l'existance de possibilité de recourir à la justice, d'accès aux soins, de soutien auprès de syndicats, nombreux sont les sans-papiers qui n'osent pas et endurent leur situation.

Le Canton a une position volontariste de ne pas expulser, contrant ainsi la politique fédérale. Mais si "Berne se rend bien compte que nous avons besoin des sans-papiers pour notre économie", affirme la secrétaire adjointe du Département des institutions Nadia Borowski au Courrier, il n'est pas certain que les prochaines élections fédérale change la donne. 

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