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Comité de soutien


Thomas Manhart

Thomas Manhart (ancien directeur du Service pénitentiaire du canton de Zürich): «Je trouve que le Service pénitentiaire zurichois exécute les peines privatives de liberté de manière diligente et professionnelle et fait un bon travail. Cependant, il a dans ce cadre beaucoup de pouvoir. C’est pourquoi il est extrêmement important d’avoir des mécanismes de contrôle étatiques et non-étatiques.

Prof. Dr. Jonas Weber

Professeur de droit pénal et de criminologie à l'Université de Berne: «La privation de liberté nécessite une réflexion et un renouvellement constants, sinon elle perd sa légitimité. Les établissements de privation de liberté doivent être un modèle pour les personnes détenues en termes de droits fondamentaux».

Prof. Dr. Martino Mona

Professeur de droit pénal et de philosophie du droit à l’Université de Berne: «Les gens ne sont pas des soupapes mécaniques que l’on peut contrôler pour des exigences en matière de prévention et de sécurité. Il faut des peines appropriées pour celles/ceux qui les méritent, plutôt qu'un régime dans lequel des personnes sont sacrifiées pour maximiser la prévention des personnes…

Prof. Dr. Andrea Baechtold

Ancien Professeur de droit pénal à l'Université de Berne et ancien chef du Département fédéral des affaires pénitentiaires: «Notre système juridique doit faire ses preuves précisément avec les personnes qui lui ont porté atteinte. Ainsi, il ne protège pas uniquement ces personnes, mais nous tou·te·s».

Dieter Fahrer

Cinéaste (réalisateur de «Thorberg»): «Celles/ceux qui sont enfermé·e·s sont souvent oublié·e·s. Même si leurs actes pèsent souvent lourd, ils/elles sont également simplement des personnes, comme vous et moi. S'ils/elles veulent retrouver le chemin de la liberté de manière responsable, ils/elles ont besoin de soutien et d'attention».

Prof. Dr. Stefan Trechsel

Ancien Professeur de droit pénal à l'Université de Berne: «Une société montre sa valeur, son respect de l'humanité et des droits humains le plus clairement dans la manière dont elle traite les personnes auxquelles elle a pris leur liberté».

Dr. Reto Volkart

Directeur général et directeur psychologique du centre de psychothérapie (ZEPT): «Les études scientifiques prouvent les effets destructeurs de l'isolement cellulaire. En Suisse, des personnes en détention provisoire, présumées innocentes, sont encore régulièrement placées en isolement, en violation des droits humains et n'est pas digne d'un État de droit».

Prof. Dr. Gunhild Godenzi

Professeure de droit pénal à l'Université de Zurich: «Les personnes en détention sont confrontées à des procédures pénales potentiellement infinies. Elles se retrouvent constamment dans des «procédures de pré-procès et post-procès», qui ouvrent la voie au durcissement des sanctions prononcées. Sans conseil juridique, l'exercice des droits fondamentaux de la défense à ce…

Prof. Dr. Judith Wyttenbach

Professeure de droit constitutionnel et international à l'Université de Berne: «Des conseils juridiques compétents et facilement accessibles sont extrêmement importants pour les femmes en détention. Le centre de conseil juridique indépendant pour les personnes en détention contribue à renforcer les droits et les intérêts des femmes concernées.

Prof. Dr. Peter Albrecht

Ancien Professeur de droit pénal à l'Université de Berne: «Priver les personnes toxicomanes de leur liberté ne fait du bien ni à ces personnes ni à la société. C'est pourquoi nous avons besoin d'une loi sur les stupéfiants qui renonce aux interdictions inutiles et aux peines insensées».