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Service civil: liberté de conscience acquise (CN, CE 3/08)

10.03.2009

Celui qui souhaite effectuer le service civil en lieu et place du service militaire pourra enfin jouir de la liberté de conscience et ne sera plus soumis à examen. C'est la décision qu'a pris, le 27 février 2008, le Conseil fédéral, qui a rédigé son nouveau message sur la révision de la loi fédérale sur le service civil (LSC) et sur la loi fédérale sur la taxe d’exemption de l’obligation de servir (LTEO). Les lois ont été acceptées par le Parlement. Elles entreront en vigueur au 1er avril 2009.

L'examen de conscience, c'est fini!

Le Conseil fédéral veut en finir avec l’examen de conscience. Les personnes qui effectueront le service civil se verront prolonger la durée d’une moitié par rapport à la durée du service militaire. La révision législative repose sur une motion datant de décembre 2004 du conseiller national Heiner Studer (PEV/AG), qui demandeit que l'on instaure pour l'admission au service civil une réglementation admettant que la preuve par l'acte suffise. La loi a été adocptée en votation finale lors de la session parlementaire d'automne 2008: le 3 octobre, le Conseil national et le Conseil des Etats par respectivement 134 vois contre 58 et une abstention et 43 voix contre zéro.

Le Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA) salue la décision du Conseil fédéral de vouloir enfin supprimer l’examen de conscience pour les objecteurs de conscience. Car la contrainte actuelle - l’examen de conscience - est indigne et discriminatoire.  Toutefois, écrit-il dans son communiqué de presse, le GSsA maintient sa revendication d’un raccourcissement de la durée de service civil, qui devrait être calquée sur celle du service militaire. Aujourd’hui, la transformation des mœurs devrait logiquement déboucher sur une véritable liberté de choix entre un service civil et l’armée.

Documents officiels

Réaction

  • Service civil : l’examen de conscience en bonne voie d’être supprimé (n'est plus disponible en ligne)
    Communiqué de presse du Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA),  7 janvier 2008