La privation de liberté entraîne des restrictions des droits humains et des droits fondamentaux considérables. Les centres de détention, les établissements pénitentiaires ou les institutions psychiatriques n’ont pourtant pas vocation à être des zones de non-droit ! En effet, la protection contre la torture et les traitements cruels, inhumains et dégradants est inscrite dans de nombreux traités internationaux et l'ONU a également édicté un «Ensemble de règles minima pour le traitement des détenu·e·s», plus communément connues sous le terme de «Règles Nelson Mandela».
Par conséquent, la Suisse est, elle aussi, tenue d’harmoniser au mieux la vie en milieu carcéral et celle en liberté, en préservant la dignité humaine des détenu·e·s. Il y a néanmoins un gouffre entre ces exigences et la réalité. Le manque de soins de santé, le recours excessif à l'isolement, l'absence de contacts avec le monde extérieur, l'impossibilité d'accéder à la justice ou le manque de prise en compte des besoins des femmes, des personnes handicapées et des personnes LGBTIQ+ ne représentent que la pointe de l’iceberg des nombreux dysfonctionnements existants dans lieux de détention en Suisse. Ces dysfonctionnements ont cependant un point commun: ils portent atteinte à la dignité humaine des détenu·e·s.
Parce que la dignité humaine vaut pour tous les êtres humains au-delà de leurs particularités, humanrights.ch lance la campagne #DignityBehindBars
Qu’est-ce que le Birchermüesli a à voir avec la dignité humaine?

Affaire Carlos: un verdict qui en dit long

La pratique pénitentiaire suisse viole les droits humains

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Livia Schmid
Responsable de la consultation juridique pour les personnes en détention
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