Lors d’un entretien d’embauche, le candidat ou la candidate est libre de ne pas répondre à toutes les questions qui lui sont posées, au risque d’influer négativement sur la décision de l’employeur·euse. Certains silences en disent long et les candidat·e·s ont le droit, dans le cas de questions manifestement discriminatoires, de mentir par légitime défense. Ce droit permet d’éviter une annulation du contrat, si l’employeur·euse devait découvrir le caractère mensonger des déclarations du/de la candidat·e lors de l’entretien.
Des questions portant sur une éventuelle grossesse (prévue) ou le statut sérologique du/de la candidat·e sont considérées comme inacceptables, parce que discriminatoires.
Les candidat·e·s ne peuvent en principe pas exiger de justification de la part du/de la recruteur·euse concernant une réponse négative à une candidature. Toutefois, en cas de justification, celle-ci ne peut porter atteinte aux dispositions légales en matière d’interdiction de discriminer. Ce principe s’applique également à toute justification cousue de file blanc et dont les véritables motifs peuvent être déduits facilement des circonstances.
Les discriminations qui ont lieu dans le secteur privé n’ont pas les mêmes implications que celles qui ont lieu dans la fonction publique.